Le secourisme n’est-il destiné qu’aux professionnels ou peut-il être ouvert aux particuliers ?

C’est là une question qui nous est régulièrement posée par nos stagiaires. En effet,  l’A2SA propose une offre 

polyvalente allant de la formation tout public à la formation consacrée aux professionnels qualifiés.

Voyons ci-dessous les différences fondamentales entre ces 2 catégories.

La formation tout public (PSC1/SST) :

Elle est se déroule en règle général sur quelques heures, voire quelques jours dans le meilleur des cas.

Ce type de formation est essentiellement axé sur la protection individuelle, d’une victime, l’alerte aux services de 

Secours,  ainsi que sur les gestes fondamentaux de secours.

L’objectif de ces formations est de faire prendre conscience aux stagiaires des dangers environnants

mais également de leur rôle déterminant en cas d’intervention sur un accident.

La formation professionnelle (PSE1/PSE2/BNSSA) :

Elle se déroule en général au minimum sur plusieurs semaines.

On y apprend à intervenir seul ou en  équipe,  à s’adapter, à développer son analyse et son intelligence de situation. Y est proposé également la manipulation d’outils d’immobilisation (collier cervical) et de transports (brancard).

Ces diplômes sont bien souvent des prérequis qui permettent d’intégrer des unités de secours telles que les celles des Sauveteurs en mer ou des Pompiers.

De ce fait, il est juste de préciser que  la formation en secourisme à tout intérêt à se développer par ces 2 axes. En effet, là où les unités de secours spécialisées ne peuvent immédiatement intervenir, il y aura potentiellement un secouriste isolé qui pourra prodiguer les premiers gestes de secours et alerter les renforts. Le grand public a besoin de professionnels et réciproquement.

L’arrêt cardiaque

Cas général et cas particulier pour l’arrêt cardiaque :

Lors de l’apprentissage des gestes de premiers secours liés à l’arrêt cardiaque (AC), voici les étapes clés :

• vérifier l’état de conscience, de ventilation et de circulation sanguine de la victime

• débuter la réanimation cardio-pulmonaire (RCP)

• procéder à une analyse précoce par la pose et l’assistance d’un défibrillateur automatisé externe (DAE)

Le premier cas présenté est l’arrêt cardiaque chez l’adulte. Le principe de l’action de secours reprend la même conduite à tenir décrite ci-dessus. Elle devient par là-même, pour l’apprenant, le cas général pour l’AC.

Pour d’autres cas d’arrêts cardiaques comme chez le nourrisson, l’enfant et le noyé: avant de débuter une RCP il faut pratiquer 5 insufflations après avoir vérifié qu’il n’y a pas de corps étranger dans la bouche qui pourrait obstruer les voies aériennes.

Dans le déroulé de l’apprentissage, ces cas deviennent pour l’apprenant des cas particuliers par rapport à AC chez l’adulte.

Conclusion :
3 cas d’arrêts cardiaques pour lesquels la conduite à tenir est de débuter par 5 insufflations avant de pratiquer une RCP contre un cas, où la RCP devra être pratiquée directement.

La question que l’on peut se poser est la suivante :

«Dans un contexte d’apprentissage RCP, devons-nous considérer comme pratique générale la méthode à appliquer chez l’enfant, le nourrisson et le noyé ?»

Et donc considérer d’un arrêt cardiaque chez l’adulte comme cas particulier, car c’est le seul cas où l’action de secours débute par une réanimation cardio-pulmonaire »

A méditer !!!!!

Hedi G.

Hedi G.

Merci Luc pour ton accompagnement
et ton professionnalisme

Giovani J.

Giovani J.

Top formateur et top formation BNSSA

Carla S.

Carla S.

Formation au SB au top